Parcours TDS by Utmb 2024 en gpx

La TDS, c’est 145 km, plus de 9000 m de D+, et surtout… un voyage immense à travers les Alpes. Tu ne reviens jamais tout à fait pareil.

Le parcours du TDS by UTMB 2024 me fascine par sa technicité et sa sauvagerie. On part de Courmayeur, en Italie, au petit matin, avec l’excitation dans l’air. Très vite, la montée du col de la Youlaz nous place dans l’ambiance : ça grimpe fort, le massif du Mont-Blanc se dévoile dans toute sa majesté.

Le premier tiers est plutôt roulant, presque surprenant pour une course de ce calibre, mais rien n’est simple. Après Bourg-Saint-Maurice, tout se durcit. Les portions du Beaufortain sont réputées pour les pentes raides et les sentiers techniques. On enchaîne des cols comme le col du Joly et le col de la Gitte, puis vient le fameux Passeur de Pralognan. Ce passage est mythique — aérien, rocailleux, il demande vraie attention, surtout en cas de mauvais temps.

Chaque descente vers le Cormet de Roselend ou Beaufort met les quadriceps à l’épreuve. On se retrouve parfois seul, au cœur d’alpages, sur des chemins peu fréquentés hors course. La nuit tombe souvent avant la portion du col du Tricot, où l’on se hisse jusqu’aux chalets avant une plongée technique vers les Houches. C’est le dernier ravitaillement avant Chamonix, la délivrance au bout de 145 km et 9 200 m de D+. La majorité du tracé est hors bitume, sauvage, exigeant, avec de longues heures où on se sent minuscule face à la montagne.

Pour moi, le TDS est plus rude et technique que le parcours de l’UTMB. Les passages sont isolés, les sentiers accidentés, et l’effort se fait sentir à chaque monté et descente. Je ressens à chaque édition ce mélange d’appréhension et d’excitation : la TDS, c’est une aventure, pas juste une course.