Ascension du Col de la Madeleine depuis La Chambre
Bonjour jeune cycliste ! Aujourd’hui, je vais te parler d’une des ascensions les plus célèbres dans le monde du cyclisme : le Col de la Madeleine. C’est une montée très difficile, située dans les Alpes en France.
1993m
Denivelé
1428m
Distance
19,2 kilomètres
Pourcentage Moyen
7,4%
Massif
Vanoise (Alpes)
Présentation de l' Ascension du Col de la Madeleine depuis La Chambre
Niché dans les Alpes du Nord, le col de la Madeleine est un monument du cyclisme, régulièrement redouté et admiré des passionnés. Partant du village de La Chambre, cette ascension relie la vallée de la Maurienne à celle de la Tarentaise, traversant le majestueux massif de la Vanoise.
Culminant à 1,993 m, la Madeleine figure parmi les grands “géants” du Tour de France, synonyme de défi pour les coureurs comme pour les cyclosportifs amateurs. Son profil exigeant, son décor grandiose et son histoire légendaire en font l’un des passages incontournables pour tout grimpeur amoureux de la montagne.
Informations clés de l' Ascension du Col de la Madeleine depuis La Chambre :
| Point de départ | La Chambre |
|---|---|
| Distance totale | 19,2 km* |
| Altitude au sommet | 1,993 m |
| Dénivelé positif | 1,428 m |
| Pente moyenne | 7,4 % |
| Massif | Vanoise (Alpes) |
*La distance peut légèrement varier selon le lieu de départ précis à La Chambre.
Le profil de l' Ascension du Col de la Madeleine depuis La Chambre km par km :
Le gpx de l'Ascension du Col de la Madeleine depuis La Chambre :
Profil kilomètre par kilomètre
L’ascension débute directement à la sortie de La Chambre. Dès le premier kilomètre, la pente affiche 8 à 9 % et impose d’entrée un rythme prudent. Jusqu’au hameau de Villard-Benoît, la pente oscille entre 7 et 9 %, avec quelques courts replats pour récupérer. Autour du 8ᵉ km, une brève accalmie à 6-7 % précède les fameux lacets boisés qui mènent à Celliers, où la pente maximum approche les 11 % sur certains virages. Les 6 derniers kilomètres réservent une succession de rampes soutenues entre 7 et 9 %, sans véritables zones de repos. L’arrivée s’annonce lorsque la forêt laisse place aux alpages, révélant la ligne blanche du sommet.
L’arrivée au sommet
Au sommet de la Madeleine, le regard embrasse une vue panoramique saisissante : Belledonne, Lauzière, Écrins, Vanoise et Mont-Blanc composent une fresque montagneuse exceptionnelle. La sensation de hauteur est renforcée par l’exposition et l’isolement du col, dans une ambiance de haute montagne typique, épurée, voire sauvage hors saison touristique. C’est un lieu où la récompense de l’effort se conjugue à la majesté des Alpes.
L’altitude et ses effets
À près de 2,000 m, l’oxygène se raréfie, ce qui fait battre le cœur plus fort et ralentit légèrement la cadence. La température baisse, même en été : prévoir toujours une veste pour la descente. Le vent fréquent au sommet peut accentuer la fraîcheur et exiger une attention accrue lors du retour.
Environnement et paysage du col :
Le parcours commence dans la verdure vallonnée et les prés de la basse Maurienne, puis s’élève à travers des forêts mixtes de feuillus et résineux. Après les lacets exposés, la forêt cède la place aux alpages fleuris, royaume des marmottes et des rapaces. Les derniers kilomètres frôlent l’étage subalpin où la nature s’exprime dans toute sa rudesse.
Géologie du massif
Le massif de la Vanoise est constitué en grande partie de schistes, de calcaires et de roches métamorphiques. Les formes adoucies mais escarpées résultent d’une intense érosion glaciaire et fluviale, visible dans les vallées profondes et les crêtes acérées dominant la route.
Protection et biodiversité
Si la montée principale ne traverse pas le Parc national de la Vanoise, elle longe cependant des zones naturelles d’intérêt, protégées pour la diversité floristique et faunistique des alpages. Des actions de préservation portent sur le maintien des prairies et la limitation de la fréquentation sur certains secteurs sensibles.
Points d’intérêt naturels tout au long de la montée
Les prairies fleuries du bas de la vallée en juin-juillet
Les forêts ombragées, havres de fraîcheur en plein été
Les cascades et torrents dévalant des pentes
L’arrivée aux alpages marquant la transition vers la haute montagne
Les points de vue spectaculaires sur la Combe de Savoie et le Grand Pic de la Lauzière
Histoire dans le Tour de France
Franchi pour la première fois en 1969, le col de la Madeleine a vu défiler de nombreuses légendes du Tour. Épicentre d’attaques mémorables, il a souvent servi de juge de paix dans la carrière des grimpeurs d’exception.
Parmi les vainqueurs d’étape et porteurs du maillot jaune s’illustrent Lucien Van Impe, Claudio Chiappucci ou Vincenzo Nibali, qui y ont écrit des pages de gloire et de bravoure.
Conseils pour réussir l’ascension
Gestion de l’effort : Démarrez prudemment, gardez-en sous la pédale pour les kilomètres les plus exigeants après Celliers.
Choix de braquet : Optez pour un développement adapté (compact type 34×32 ou 34×34), surtout pour tenir sur la longueur.
Hydratation/nutrition : Emportez deux bidons (peu de points d’eau) et privilégiez des apports énergétiques réguliers tout au long de la montée.
Attention météo : La météo change vite, méfiez-vous des orages estivaux et du vent au sommet.
Période idéale : De fin mai/début juin à mi-octobre, selon la fonte des neiges. Juillet-août reste la période la plus fréquentée, mais la météo et l’accueil en station sont optimaux.
